Comme pour tous les masters, pour pouvoir valider un master MEEF il faut écrire un mémoire. Le mémoire est sans doute la partie la plus effrayante d’un master car il s’agit de choisir son propre sujet et de travailler dessus tout seul, tout en gérant ses cours, son stage, ses devoirs et sa vie en même temps. Malgré la charge du travail, j’ai personnellement bien aimé écrire mon mémoire parce que j’avais choisi un sujet qui me passionnait et qui me donnait envie de faire des recherches. Ayant fini mon mémoire et réussi la soutenance, je vais vous donc présenter mes conseils pour réussir le mémoire pour un master MEEF.
- Il faut choisir un sujet qui vous passionne vraiment
Je sais que cela est le conseil le plus donné concernant les sujets de mémoire, mais il est tellement vrai ! Il faut choisir un sujet qui vous intéresse, qui vous motive, qui vous passionne et sur lequel tu auras envie de travailler pendant au moins un an. Prenez le temps de bien réfléchir et ne choisissez surtout pas un sujet parce qu’il a l’air d’être « facile », « classique » ou « recommandé » : cela est peut-être le piège le plus grand car aucun sujet n’est « facile » et si vous décidez sur un sujet simplement parce que les professeurs à la fac le recommandent ou parce qu’il est parmi les exemples de sujets donnés lors d’un cours, il est quasiment certain que vous n’arriverez pas à tenir la distance. Il faut garder en tête qu’écrire un mémoire est un travail de long terme et il faut donc être prêt à suivre ce sujet jusqu’au bout. Il est un peu comme une relation, il faut pouvoir voir votre sujet tous les jours sans s’en fatiguer !
- Gérer bien votre temps
Un deuxième conseil souvent donné mais qui est aussi très important. La première chose à faire est de demander la date limite du rendu et de la bien noter ! Il faut aussi demander s’il faut relier votre mémoire ou non, s’il faut avoir des exemplaires en papier ou en ligne etc. car ce genre de choses peut prendre un peu plus de temps. Une fois la date limite notée, il est temps de commencer parce que, que votre mémoire soit 40 pages ou 100, il est très compliqué de tout laisser jusqu’au dernier moment. Le but n’est pas de tout faire en septembre ni de tout faire le 31 juillet, mais de mettre de côté systématiquement de petits créneaux que vous consacrez à votre mémoire. Avec une date limite souvent lointain, il est facile de repousser le travail car on a assez de choses à faire au quotidien avec les cours de la fac, cependant, il est beaucoup moins stressant à la fin si on a commencé le mémoire tôt dans l’année. De plus, cela vous laisse le temps si jamais vous changez de sujet, s’il y a des problèmes avec votre partie recherche ou méthodologique ou si jamais on rencontre des obstacles de la vie.
- Demander de l’aide !
Pour chaque personne qui fait un mémoire, elle aura un(e) tuteur/trice de mémoire qui l’aidera avec son choix de sujet, les recherches et la rédaction. Des fois, il y aura un tuteur presque par étudiant, des fois, il y aura un tuteur pour 20 étudiants, cela dépend de la fac et du domaine d’études. Tous les professeurs choisis pour être tuteur/tutrice de mémoire sont normalement des professeurs très expérimentés, qui ont effectué leurs propres recherches, et ils sont donc les personnes parfaites pour vous aider si vous avez des questions ! Puisque ces professeurs sont à votre disposition, il faut en profiter pour demander leurs conseils, pour leur envoyer des parties de votre mémoire et pour vous guider dans la rédaction et la forme de votre devoir. Il n’y a pas de question bête et il n’y a pas non plus de question concernant le mémoire qu’ils n’ont jamais entendu donc allez-y et profitez le plus possible de leurs connaissances.
- Lire-le encore et encore
Même les auteurs les plus connus au monde commettent des erreurs de langue ou des fautes de frappe lors de leur travail. Il est donc primordial que vous lisiez votre mémoire plusieurs fois et que vous fassiez lire votre mémoire à quelqu’un d’autre. Il est encore plus primordial de demander à quelqu’un de lire votre mémoire si vous l’écrivez dans une langue étrangère, comme est souvent le cas pour les masters MEEF. Tandis que, même en langue maternelle, on ne peut pas éviter 100 % des fautes surtout avec un travail conséquent, on peut éviter un bon nombre grâce à la relecture. Vérifiez bien aussi que vos phrases ne sont pas trop longues, que votre écrit est fluide et que vos phrases sont bien ponctuées. Il est facile de se laisser emporter par l’idée et sans que l’on le sache, on se retrouve avec une phrase de six lignes sans ponctuation !
- Aimer le processus
Le dernier conseil est, pour moi, la clé de réussir son mémoire. C’est un travail qui prend du temps, de l’énergie, de concentration et qui vous passionne, frustre, énerve, et rend un peu dingue. Comme avec tout projet de long terme, ce n’est qu’à la fin, une fois le mémoire rendu, où on réfléchit sur le chemin parcouru et on se rend compte qu’au final, c’était une expérience assez chouette. Mais, on oublie souvent d’aimer le processus quand on en est plein dedans ! Si on peut apprécier les moments passés devant son écran ou devant des tas de livres, cela nous motive plus et cela rend l’expérience la plus agréable possible. Avec le mémoire, il faut fêter les petites victoires !
Après tout, un mémoire est un travail et un processus qui est entièrement personnel et individuel et qui doit être personnalisé, à la fois en termes de sujet et en termes de gestion de travail. Si vous y mettez tôt, avec un sujet que vous adorez ou qui vous intéresse sincèrement, écrire un mémoire ne peut qu’être une expérience enrichissante et satisfaisante qui vous apprendra sûrement plusieurs choses. Vous allez découvrir qu’au final, un mémoire ne fait pas aussi peur que cela !
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